La stimulation ovarienne - mon expérience

 

J'aimerais vous faire part de mon expérience personnelle, durant ma stimulation et ponction ovarienne, de mes doutes, de mes peurs, de mes douleurs, de mes agréables surprises. 

 

Tout d'abord, je dois vous préciser que mon désir d'avoir un enfant n'est certainement pas comme le vôtre. 

J'ai décidé de faire vitrifier mes ovules (congélation), en vue d'un possible usage dans le futur. La congélation des ovules permet de garder la qualité intacte (à 98% des cas après décongelation) grâce à la technique de vitrification. 

 

Malgré cela, le processus est le même: Pendant une dizaine de jours, je dois faire une série de piqûres d'hormones dans le ventre, des échographies vaginales tous les deux jours et supporter mes sautes d'humeur. Et passer à la salle d'opération pour faire la ponction des ovaires pour y aspirer les ovules matures.  

 

Quelques jours après mes règles venues naturellement et une échographie pour évaluer les follicules antraux (une dizaine), j'ai commencé à prendre des piqûres de FSH (Follicle stimulating Hormon) pour stimuler les follicules ovariens (ces petites poches qui contiennent les ovules). 

 

GONAL F 900 


j'ai commencé à prendre le Gonal F 900. C'est un stylo très facile à utiliser. Il suffit de changer la jauge jusqu'au dosage désiré (dans mon cas, j'ai commencé avec une dose de 300 unités). Il faut nettoyer la zone du ventre avec de l'alcool, sous le nombril, prendre une petite poignée d'amour et à 90º, injecter la très fine aiguille ainsi que le dosage désiré d'hormone. j'avais sincérement des appréhensions quant aux piqures. Mais j'étais très fière de moi après ma première piqûre, toute seule comme une grande. Et elle ne m'a même pas fait mal.

Je me suis faite une injection chaque jour, à la même heure, durant environ 10 jours. Les derniers jours, ils m'ont conseillé de diminuéer le dosage à 225 unités internationales.


Orgalutran 


A chaque échographie, le gynécologue a mesuré tous les follicules présents dans les deux ovaires. La taille des follicules est importante à prendre en compte car elle indique le nombre possible d'ovules espérés ainsi que la "maturité" des follicules à l'approche de l'ovulation et donc de la ponction. 

Après une semaine de traitement, j'avais une quinzaine de follicules, entre 13 et 7 mm. Étant proche des 14 mm, ils m'ont recommandé de commencer des injections journalières d'orgalutran le lendemain pour freiner l'ovulation spontanée. 


Estrogène et progesterone dans le sang


Il est important d'accompagner les échographies par un test sanguin pour évaluer l'évolution des hormones dans le sang. Il est nécessaire de voir que les estrogènes doivent augmenter de façon graduelle et que la progestérone doit être pratiquement inexistante. 

En effet, un taux élevé de progestérone indiquerait donc une ovulation spontanée, donc l'échec de la ponction ovarienne.


Ovitrelle


Lorsque nous obtenons plusieurs follicules entre 17 et 19 mm, et de nombreux autres de 15-16 mm, on peut espérer faire la ponction ovarienne dans les deux prochains jours. Toujours est-il qu'il faut s'assurer du taux sanguin des hormones pour en être sûr. 

Lorsque la date et l'heure de la ponction est fixée, il faut compter 36h avant pour faire l'injection de l'ovitrelle HCG qui va provoquer l'ovulation (en d'autres termes décoller les ovules de leur parois qui seront aspirés lors de la ponction dans le liquide folliculaire).


Ponction et anesthésie


Dans mon cas, le gynécologue m'a recommandé de faire la ponction sous anesthésie générale pour éviter les douleurs dûe au grand nombre de follicules présents (entre 15 et 20 follicules finalement).